Il y a 110 ans et quelques jours sombrait dans l’Atlantique nord le Titanic (ci- dessus une photo de 2 clients envoyée au service “après voyage”) 

 

Et oui ça passe vite…Il y a donc 110 ans, dans l’eau glacée, Jack balbutiait à Rose en claquant des dents que dès l’arrivée du Titanic à NYC, il enverrait une lettre bien salée à la compagnie White Star line pour le désagrément (bon, la firme lui aurait sûrement répondu que lorsqu’on gagne sa place en jouant au poker on est mal placé pour se plaindre) On connait la suite : Jack emporta avec lui son humour au fond de l’atlantique Nord, et la White star line malgré l’accident (1500 morts, quand même) continua d’exercer encore quelques décennies. Depuis il y en a eu des voyages touristiques (ce qui n’était pas le cas du Titanic qui effectuait lui une traversée) et des accidents de croisières, de paquebots en dérive, en Europe (Costa Cruises bien placé au classement) en Asie aussi (“l’étoile de l’orient” en Chine : 450 disparus)… 

Il faut le reconnaitre, iceberg ou pas, manœuvrer un 25 000 tonnes c’est pas toujours facile. Pas toujours aisé de diriger un mastodonte flottant doté de patinoires, d’un casino, de cinémas et transportant la population d’une petite ville Française. Quand l’engin démarre, c’est l’équivalent de 14 000  moteurs de voitures qui s’allument en même temps, tout ça va dans l’eau, et au dessus…c’est “Palace”! On construit encore des paquebots, et de plus en plus gros (dernier en date le Wonder of the Seas (en toute simplicité) : tout droit sorti des chantiers de St Nazaire : 60 000 Tonnes à déplacer)

S’il arrive que les croisières aient des accidents, elles font aussi beaucoup de dégâts dans les villes où elles s’amarrent. Dans notre premier numéro on a rencontré à Venise Tomasso Cacciari qui nous parle de son combat contre les croisières, de la dernière victoire de son “comité anti croisières”:  l’interdiction d’entrée dans le port de Venise à tous les paquebots de plus de 35 000 tonnes